Joël BERNAT : « « Je est barbare », et notre inconsolable besoin de barbarie »

Exposé au Colloque du Cergil (Centre d’études germaniques interculturelles de Lorraine),les 23-24 mars 2006, à Nancy. Publié in : Le Barbare. Images phobiques et réflexions sur l’altérité dans la culture européenne, Berne, Peter Lang, 2008.

Résumé : D’aussi loin que des traces écrites en témoignent, le barbare existe comme symétrique du civilisé, en une sorte de couple où le civilisé a besoin du barbare. Mais, si l’on y réfléchit plus avant, ce besoin énonce que le civilisé réclame un lieu, un topos, où projeter ce qu’il ne veut voir en lui-même. Ainsi, chacun à son barbare et sa barbarie à sa propre image, et ainsi, la barbarie est éternelle, voire une nécessité de civilisation.

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Une réponse à Joël BERNAT : « « Je est barbare », et notre inconsolable besoin de barbarie »

  1. bouquet marie josé dit :

    En cette période de votation…Nous sont suisses …
    Merci pour cet article, bien peu civilisé et bien intéressant .

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