Ronald Laing : Quelques interrogations à propos des thérapies familiales

«Je n’ai jamais dit que des parents, des familles où la société «causent» la maladie mentale (…) Je ne me suis jamais qualifié d’antipsychiatre et j’ai désavoué ce terme dès que mon ami et collègue David Cooper l’a introduit. Toutefois je suis d’accord avec la thèse des antipsychiatres selon laquelle la psychiatrie en général tend à exclure et à réprimer ces mêmes éléments que la société cherche à exclure et réprimer.» «Après deux ans d’exercice comme psychiatre clinicien, j’ai fini par constater que je n’aimerais pas recevoir le même traitement que mes propres patients» Ronald David LAING : In, « Sagesse déraison et folie : la fabrication d’un psychiatre (1927-1957) »

Mony Elkaïm : Ronnie, peux-tu me dire ce que tu penses des thérapies familiales aujourd’hui?

Ronald Laing : J’aimerais dire que j’éprouve des sentiments mitigés quant à l’augmentation du nombre de thérapeutes familiaux et quant à la pratique de la thérapie familiale. Tout cela devient très ambigu. Parce que d’une part, c’est un mouvement qui est nécessaire à l’État pour atteindre et contrôler d’une façon satisfaisante la population, avec des moyens plus subtils pour policer les familles. Et c’est précisément une des raisons pour lesquelles je n’ai plus écrit au sujet de la politique de la famille depuis dix ans. Je ne veux pas donner aux gens qui sont intéressés par l’exercice du pouvoir, encore plus de moyens subtils de l’exercer. Il y a quelque chose de désagréable et que je n’apprécie pas.

D’autre part, c’est un mouvement…  tout dépend qui sont  D’autre part, c’est un mouvement… tout dépend qui sont les professionnels… qui offre la possibilité d’une plus grande camaraderie humaine et qui, dans les circonstances difficiles qui ont tendance à nous couper d’un lien décent entre parents et enfants, comme Helm Stierlin dit, nous donne la possibilité d’une certaine réconciliation au sein d’un réseau de gens.

Certaines personnes probablement plus sensibles à ceci, se sont consacrées à la thérapie familiale et je leur souhaite le meilleur. J’aimerais également me compter parmi eux.

Mony Elkaïm : Félix, tu as quelque chose à dire ?

Félix Guattari : C’est bien ce que Ronald dit… moi aussi, mon sentiment est très mitigé. Je viens parce que c’est Mony qui est organisateur… donc je n’ai pas le choix. Mais, en même temps, je me dis : est-ce que ce n’est pas encore une nouvelle vague de normalisation ? Après toutes les tentatives d’alternatives à l’hôpital, au secteur, à la psychanalyse etc, beaucoup de gens sont à l’affût d’un nouveau référent technique…

C’est une sorte d’appel religieux à se référer à un code technique. Il y a aussi ce qu’à Bruxelles on appelle : «la crise du divan» avec toutes les scissions du courant lacanien. Alors beaucoup de professionnels se replient sur la thérapie familiale! D’un autre côté, il y a une réalité, il y a tous ces gens qui viennent consulter d’autres gens, parce que ça ne va pas… parce qu’ils ne peuvent pas s’en tirer tous seuls. Ce qui compte c’est leur pratique réelle. Ils font de la thérapie familiale; ils voient des patients en famille ; i l s s’appuient sur tel ou tel type de référence théorique… En quoi est-ce que ça peut s’articuler avec une ligne de défense minimum dans cette période hyperréactionnaire, en particulier en Europe, pour éviter que tout ça ne dégénère en nouvelle technocratie du contrôle social ? En quoi est-ce que c’est compatible avec des pratiques de quartier, avec ce que Mony a appelé des pratiques de réseaux ?

Les psychanalystes ne se sont jamais posés ce type de problème. On avait essayé de les interpeller là-dessus dans les années 60, au cours du congrès Mannoni sur «l’enfance aliénée ». Ça n’a jamais rien donné, or, ce qui est intéressant dans ce congrès d’aujourd’hui, c’est qu’il y a ici des hyperprofessionnels, des hyperspécialistes, on peut même dire des technocrates de la thérapie familiale et aussi des gens qui se posent vraiment des problèmes de ce type, à commencer par toi, Mony, je suppose.

Mony Elkaïm : Pour moi, c’est une situation assez compliquée. J’avais été sensible au fait que la thérapie familiale était une thérapie qui permettait une approche plus ouverte. On ne réfléchissait plus uniquement en termes de «malade», de «patient », mais en terme de quelqu’un, qui dans un contexte particulier faisait quelque chose qui était lié à ce contexte. Lorsqu’on repense aux ouvrages de Ronald Laing et de David Cooper, c’était très important de se rendre compte que ce que quelqu’un fait d’apparemment fou n’est pas si fou que ça dans ce contexte-là. C’était très novateur, très important, c’était quelque chose qui ouvrait énormément le champ. Le problème pour moi c’est que l’aspect subversif de ceux qui contestaient une vision linéaire et réductrice en psychothérapie s’est rapidement limité. Et ce qu’on a vu apparaître ce sont des professionnels qui ont tenté quasi systématiquement de résoudre les problèmes dans le contexte exclusif de la famille. Il y a eu une ouverture qui contestait une sorte de logique individuelle de la maladie mentale mais qui s’est tout de suite refermée à un niveau familial. Parallèlement à cela, je dirais que beaucoup de ces travailleurs, cherchent à savoir honnêtement comment intervenir dans un contexte, comment aider. Ils sont coincés par les grilles explicatives qu’ils possèdent et qui ramènent tout ce qui se passe à la famille. D’où un problème.

Imagine, par exemple, un gosse délinquant qui arrive chez le thérapeute familial. Le thérapeute familial veut voir le gosse délinquant, son papa, sa maman, ses frères et soeurs et il va essayer de voir le rôle de la famille dans cet acte délinquant. Il suffit de changer un petit peu le grossissement du microscope pour voir par exemple, que dans ce quartier-là, ce gosse appartient à une communauté nord-africaine à Schaerbeek* et que quand on est nord-africain à Schaerbeek, c’est extrêmement fréquent que les gosses à cet âge-là deviennent délinquants. Alors, c’est intéressant, à ce moment-là, les éléments en jeu ne sont plus uniquement des éléments familiaux mais aussi des éléments d’un contexte beaucoup plus général. Et là, il y a un problème qui se pose : ces professionnels vont dire : «vous comprenez, nous, notre travail c’est d’aider les gens, on ne peut pas répondre à nos patients : «voilà, ce sont des éléments sociaux qui créent des problèmes de santé mentale, il faut changer la société». Ces thérapeutes me diront, «concrètement que faire aujourd’hui, que faire maintenant ?»

C’est effectivement ceci qui crée les sentiments mitigés. Tu as d’un côté des gens qui viennent demander de l’aide parce qu’ils ne s’en tirent pas. D’un autre côté, tu te rends compte que répondre à certaines demandes peut être en soi un acte de contrôle social, un acte potentiellement mystificateur. Mystificateur parce que nous risquons d’envoyer le message que ce qui a créé effectivement le problème c’est cette famille, d’où tout un débat important. Ce que nous avons voulu faire au cours de cette rencontre-ci, c’est faire venir à la fois des gens qui comme Bonner à Reggio Emilia, Desmarais au Canada, travaillent dans des quartiers avec des réseaux sociaux, en se posant la question : «quelle est la fonction de ma pratique ? Qui est-ce que je sers ?» Pour moi, c’est important, parce que nous vivons aussi le moment d’un reflux des luttes au niveau de ce qu’on a appelé l’antipsychiatrie et la non-psychiatrie. On vit un moment où les gens se rendent compte qu’il ne suffit pas de dire des choses justes, il faut aussi d’une certaine manière rencontrer au niveau pratique les misères quotidiennes. On ne peut pas dire aux patients qu’un jour le changement social leur permettra peut-être de ne pas souffrir comme ils souffrent.

Félix et moi, nous sommes d’accord pour dire que le changement micro-social est corrélatif du changement macro-social. On ne peut pas d’un côté, travailler avec des groupes restreints en faisant comme si le monde extérieur n’existait pas, mais d’un autre côté, travailler avec le monde extérieur en oubliant parallèlement de rencontrer les gens au niveau quotidien, au niveau individuel, au niveau où le problème se pose tous les jours, c’est quelque chose de l’ordre de l’abstraction, qui ne nous donne aucune prise. Une rencontre comme celle-ci pourrait peut-être nous permettre de confronter les problèmes que nous rencontrons, de réfléchir aux contradictions, de voir s’il est possible d’avoir une pratique la moins réductrice possible. C’est aussi, en tout cas, ramener un aspect subversif dans ce champ qui depuis ces dernières années est devenu un champ de plus en plus technocratique.

Félix Guattari : Un autre aspect, qui est mis en relief par la présence ici de Ronald Laing, c’est, qu’à côté de l’éternelle question de la mise en rapport des pratiques de soin, des pratiques thérapeutiques et du champ social, se pose aussi la question d’une redéfinition pratique et théorique de l’analyse. C’est-à-dire, finalement, une thématique qui ne concerne pas nécessairement ce qui se passe au niveau de la société, au niveau de la famille ou même au niveau de la totalité de la personne ; l’analyse peut engager des processus très difficiles à cerner dans ces champs sociaux.

Comment justement faire en sorte qu’elle soit à la fois analyse d’éléments singuliers, pré-personnels, comme on aurait dit à une époque… et prise en compte de toutes ces questions de vie quotidienne, de champ social et de problèmes sociaux fondamentaux. Or, Ronald Laing est quelqu’un qui s’est toujours tenu un peu en lisière de cette perspective radicalement engagée dans l’étude du champ social. J’aimerais bien qu’il puisse faire le point sur sa situation à cet égard.

Ronald Laing : Hé bien, ça n’a pas changé. Je reste sur les mêmes positions qu’il y a dix ou douze ans. Je suis un professionnel qui pratique et ces situations surgissent dans ce qu’on appelle encore le plus souvent des familles ; ces situations relèvent de l’intersection entre parents et enfants.

C’est une chose extrêmement importante, il n’y a rien de plus critique dans la nature et dans le développement de n’importe quelle culture, société ou civilisation que la manière dont les adultes traitent les enfants et plus spécialement comment leurs propres parents les traitent.

Et comme vous, Mony, moi… nous sommes imprégnés dans notre chair, notre sang et notre vie des contradictions et des paradoxes de notre société. Nous ne sommes pas capable de les résoudre à notre niveau tout comme nous ne pouvons pas les résoudre au niveau de la société. Ainsi, je ne m’attends pas à une certaine résolution de manière heureuse ou malheureuse. Nous devons vivre cette situation jusqu’au bout avec nous-mêmes et nous engageons notre vie professionnelle avec d’autres gens qui pour la plupart ne réalisent pas l’énormité des conflits qui, sans qu’ils s’en rendent compte, tendent à déchirer leur vie, à les éloigner les uns des autres, à les éloigner de leurs enfants, à éloigner les adultes des adultes et les enfants des enfants.

Alors il me semble que la pratique c’est vivre dans ce monde comme nous le faisons avec tout ce que nous voyons surgir autour de nous, c’est ce en quoi nous sommes engagés. e trouve qu’il y a au cours de cette conférence une tendance malheureuse à essayer de trouver une position positiviste en ayant recours à une théorie complètement adialectique d’une carte qui se rapporte à un territoire. Alors que, d’un autre côté, chaque construction théorique, que nous développons, doit être reconnue comme faisant partie du territoire lui-même. La carte ou le modèle est une partie intégrante du et regarder.

Le phénomène de la carte se situe partout autour de nous, en nous et à notre propos.

La reconnaissance de ceci est une position théorique fondamentale.

Beaucoup de gens pensent qu’en affirmant ceci, on abandonne la théorie et qu’on tombe dans un type de subjectivisme ridicule. Ils imposent ensuite, un contraste simpliste entre un subjectivisme mou et un objectivisme ferme. Nous devons refuser cette distinction. Je trouve que l’actuelle pratique de la thérapie familiale est à la fois très excitante et angoissante et parfois désespérante. Toutefois elle vous force à ne jamais oublier la nature de la situation par rapport à laquelle nous essayons d’être aussi clair que possible, et de trouver une série de mots, afin de l’exprimer de la manière la moins intervenante possible. Ceci entraîne également une grande part de confusion chez les gens, parce que, comme l’affirment David Cooper et vous-même, je pense que lorsque nous vivons une situation truffée d’ambiguïtés notre langage lui-même ne peut être qu’ironique. L’ambiguïté de ce qu’on a à dire reflète l’ambiguïté de la situation et, l’ambiguïté claire ou le paradoxe clair confusion. La seule façon de ne pas être confus à propos d’un paradoxe, si celui-ci envahit une vie, ce n’est pas en utilisant un paradoxe logique que vous pouvez isoler et contempler, mais en vivant ce paradoxe aussi honnêtement paradoxalement que possible.

Félix Guattari : A ce propos, pouvez-vous expliquer ce qui se passe avec les communautés de l’Association «Philadelphia» ?

Ronald Laing : Nous avons trois ou quatre maisons et une ferme à Londres et ce qui s’y passe a déjà lieu depuis le début de l’année 64. En dehors des formations, des séminaires, des ateliers et des formations de professionnels, nous avons ces maisons qui offrent un contexte. Comme l’a dit Carl Whitaker hier, ce que nous pourrions appeler la folie ou lorsque quelqu’un perd le contrôle, lorsque le biorythme ou l’esprit de quelqu’un se dérègle ou si une personne est obligée de travailler à des heures fixes, et si elle commence à dormir pendant la journée, à rester éveillée la nuit, à manger à des moments où elle n’est pas supposée manger, si tout son rythme change, si elle commence à voir un monde qui n’existe pas, un monde à l’encontre des lois existantes alors elle est en difficulté et généralement on pose comme diagnostic la psychose.

A Londres, les gens peuvent se trouver dans n’importe quel état d’esprit s’ils en ont envie, c’est l’anarchie épistémologique complète, une anarchie complètement complètement expérimentale… La manière dont nous nous comportons avec les autres, est délimitée, au fur et à mesure qu’on évolue, de telle façon que fréquemment, nous vivons une situation où la question qui se pose est la suivante : «que devons nous faire lorsque nous ne savons pas quoi faire ?».

Comment allons-nous réagir lorsque quelqu’un persiste à frapper à une porte entre trois heures et cinq heures du matin alors que vous voulez dormir ? Appelez-vous la police ? Vous lui dites de fermer sa gueule ? Vous vous disputez ? Vous faites appel à un psychiatre ? Enfin, il n’y a pas de psychiatre à appeler parce que je suis un psychiatre et je ne vais pas mettre quelqu’un en prison parce qu’il tambourine sur une porte.

D’autre part, je désire qu’il cesse de frapper sur cette porte afin de me laisser dormir… alors qu’y a-t-il lieu de faire ?… Moi, je ne sais pas ce que je fais… J’agirai comme je le sens et comme j’en ai envie dans ces circonstances. Vous pouvez être perdu, vous pouvez être confus, vous pouvez être égaré, vous pouvez vous trouver dans différents états de désarroi, de misère et de confusion dans certaines circonstances.

Sous certaines conditions sociales, certaines personnes de peau noire ou de peau blanche peuvent vivre la misère et la confusion. Ce n’est que sous certaines circonstances économiques qu’un noir est un nègre. Vous pouvez être perdu dans la vie, il n’y a que sous certaines conditions socioéconomiques que votre confusion est taxée de schizophrénie.

Donc, nous avons aboli cela. Je ne pense pas à la thérapie familiale lorsque je suis en interaction avec une famille. Le terme ne me vient pas à l’esprit à moins que je doive en parler en public. Le terme est suffisamment bon et nous n’en avons pas d’autre.

Félix Guattari : Le processus familial !

Ronald Laing : Processus familial, pratique familiale… oui.

Mony Elkaïm : Pratique de réseau.

Ronald Laing : «Pratique de réseau» est un bon terme… peut-être le meilleur. Je pense qu’il est meilleur que «thérapie familiale».

Mony Elkaïm : C’est le terme que nous commençons à utiliser.

Ronald Laing : Une famille est un exemple spécial d’un réseau et un réseau est ouvert, il n’y a pas de limites.

Mony Elkaïm : Rhizome ! **

Ronald Laing : Rhizome, RHIZOME !

Mony Elkaïm : C’est un réseau rhizome. Hello Carl !

Mony Elkaïm et Félix Guattari : Allez viens !

Mony Elkaïm : Ronnie te citait, il y a quelques instants au sujet de la folie.

Carl Whitaker : Tu me citais à quel propos ?

Ronald Laing : Félix m’a demandé quelques informations au sujet des maisons que nous avons à Londres. Je suis tout à fait d’accord avec toi pour dire que les gens qui sont appelés schizophrènes se comportent le plus souvent comme s’ils étaient complètement stupides (1) mais s’ils n’ont pas le temps et l’endroit adéquat, on peut les rendre fous.

Dans ces maisons à Londres, une chose est respectée : c’est la liberté du biorythme de quelqu’un… se lever la nuit… la plupart se lèvent la nuit, au milieu de la nuit… à la pleine lune.

Carl Whitaker : Nous sommes tous fous au milieu de la nuit et quand je me réveille le matin, je fais comme si de rien n’était. Vous comprenez, personne ne se doute de rien.

Mony Elkaïm : Carl, quelles sont tes impressions à propos de la conférence ?

Carl Whitaker : Je pense qu’il y a beaucoup de rencontres. Je crois que c’est la chose la plus importante. Je m’inquiète lorsqu’il y a une conférence où les gens peuvent s’en aller en pensant qu’il y a des choses techniques à apprendre qui rendent les familles saines. Je ne pense pas que ce soit simple et que ce soit juste de faire croire que si on dit le mot adéquat et qu’on agit de manière appropriée alors les familles s’en porteront mieux.

La thérapie c’est comme élever des enfants ; vous pouvez choisir la manière dont vous préférez échouer mais vous ne pouvez pas réussir, vous pouvez être trop permissif ou trop autoritaire, trop ambivalent, trop infantile, trop adulte… vous ne pouvez pas gagner. Je pense que c’est pareil en ce qui concerne la thérapie, si vous croyez que vous allez gagner, vous perdez sûrement d’une certaine façon.

Ronald Laing : Mony a utilisé le terme de pratique de réseau. Que penses-tu si nous utilisions ce terme comme certains européens l’utilisent ?

Carl Whitaker : J’aimerais qu’on utilise le terme «familles non biologiques » car il me semble que cela connoterait un genre de chaleur et d’amour qui a tant d’importance pour moi. Je pense que chaque psychotique avec qui j’ai travaillé fait partie de ma famille pour toujours, bien qu’il y ait d’autres personnes avec lesquelles je n’ai pas envie d’être relié. Un autre terme utilisable «la famille élargie » avec les membres par alliance, les enfants adoptés, des beaux-parents, des enfants n’appartenant qu’à un membre du couple, etc.

* Quartier à forte immigration maghrébine à Bruxelles.

** Rhizome est un concept créé par Félix Guattari et Gilles Deleuze.

(1) «Mais non seulement le schizophrène est fou, mais encore il est également stupide. Et c’est sa stupidité qui lui cause des ennuis. Il s’attend à une cuisine quatre étoiles dans un hôpital de l’État et les repas sont infects. Il s’attend à ce que l’agent de police en fonction au coin de la rue soit sa mère primitive, et le flic n’est pas fait pour ça». Extrait de «Psychothérapie de la schizophrénie chronique». Carl A. Whitaker paru dans les Cahiers Critiques de Thérapie Familiale et de Pratiques de Réseaux n° 3, Ed. Gamma, Paris 1980, p. 51.

 

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