Le premier volet de cet écrit sur « Hans et l’humour » est une « fantaisie », une variation sur l’analyse par Freud du « petit Hans » (1909), que j’intitulerais volontiers aujourd’hui : « Hans, phobie et Phantasie ». Le second volet rédigé principalement en novembre et décembre 2007 se propose d’être son analyse à retardement, en relation avec le texte de Freud sur « L’humour » (1927) par rapport au Surmoi, l’héritier du complexe d’Œdipe du garçon : c’est en quelque sorte « la morale de l’histoire », la leçon théorique. Je l’ai retrouvée dans un tiroir où elle s’était retirée « en douce », et en mineur du côté plus « féminin » de la chose sexuelle. C’est aussi une leçon que j’en tirerais après coup sur un mode contrapunctique et réservé, destiné à faire écho en psychanalyse aux événements « actuels », dont la violence aurait réveillé sans ménagement cette Belle au bois dormant. Laquelle au reste ne dormait que d’un œil. R.B., 18-19 janvier 2015.
Roseline Bonnellier est écrivain. Elle est germaniste et docteur en psychologie, membre de l’Association Internationale Interactions de la Psychanalyse (A2IP).