Freud avait insisté pour qu’un cas de paranoïa féminine soit trouvé. Le voici. De plus, ce texte introduit la notion de pré-œdipe que Freud reprendra en 1931 dans son article « Sur la sexualité féminine », où lui aussi évoque le cas de cette jeune patiente. Il y reconnaît, comme fondement de la paranoïa « l’intense fixation de la petite fille à sa mère, lien exclusif et prolongé dans lequel le père n’intervient même pas à titre de rival dans l’amour de la mère ».
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