Joël Bernat : « Quelques réflexions sur la notion de cadre et ses conséquences »

(Notes d’un séminaire de juin 2003, reprises et corrigées)

Freud n’a jamais utilisé la notion de cadre, travaillant de préférence avec celle de scène, et plus précisément de scènes psychiques, celle du patient et celle de l’analyste.

La notion de cadre est d’invention récente (les années cinquante), et nous avons donc le recul pour mesurer, non pas les apports théoriques de cette notion, mais mesurer les conséquences dans la pratique psychanalytique de ce mode de représentation – et d’instauration – de la cure. Notons aussi, que l’époque d’apparition de cette notion de cadre est aussi celle du souci des instituts de psychanalyse de donner une formation de plus en plus contrôlée, cadrée, et « standardisée », afin, et c’est un de leurs soucis premiers, de se différencier des déviances et de maintenir un certain idéal de scientificité, mais au risque d’une surmoïsation plus que d’une compréhension.

Cette notion de cadre eut un succès rapide et important, ce qui doit, dès lors, faire question (comme toute notion qui suscite un engouement immédiat), question dont les énoncés extrêmes seraient :

  • est-ce lié au fait que la nouvelle notion éclaire de nouveaux champs en psychanalyse ?
  • ou bien parce qu’elle vient, au contraire, refouler et névrotiser certaines dimensions de la psychanalyse ?

(Nous laissons de côté les contenus, les éléments constituants du cadre pour ne nous intéresser ici qu’à son fonctionnement psychique chez l’analyste.)

L’idée première qui supporte cette notion de cadre est la suivante : des conditions minimales seraient requises pour que s’instaure la psychanalyse. Ce qui sous-entend qu’il serait possible de pré-installer le processus analytique, ou le favoriser, en regard d’autres positions telles que :

  • l’analyse s’instaure progressivement (une magie lente, selon l’expression de Patrick Lacoste),
  • ou encore, qu’il y a un certain temps préliminaire qui permet d’accéder à un moment particulier à partir duquel le processus analytique s’instaurerait chez le patient (pensons à ce que Pierre Fédida a pu écrire sur la scène, ou encore la notion de métaphore inaccomplie de François Gantheret).

Nous allons résumer rapidement ce qui nous semble être quelques aléas ou conséquences de la notion de cadre sur le fonctionnement de l’analyste en séance.

1 – Le cadre est une formation seconde (ap-) portée de l’extérieur ; elle est donc une représentation substitutive, prédéfinie (le plus souvent par d’autres, par exemple un tiers institutionnel du coup inclus dans la séance) : si l’analyste éprouve cela comme impératif surmoïque auquel il doit se soumettre (à l’instar d’un serment d’Hippocrate), cela risque de se connecter avec des éléments de sa névrose, par exemple contra-phobiques.

Nous ne sommes pas dans un cas de figure où l’espace de la séance relève d’une création commune, une « langue commune, secrète et unique » (selon l’expression de Vladimir Granoff), se constituant peu à peu au fil des séances. Ni d’une lente instauration du processus analytique, à l’instar de la scène du jeu (comme playing au sens de Winnicott et non comme game, ce que peut produire le cadre) mais peut-être bien dans la croyance en une technique a priori (selon une vision d’origine médicale ?)

Le cadre est (im-) posé par l’analyste au patient, sous forme de règle à laquelle il doit se soumettre (pour son « bien ») : nous voici immédiatement dans la mise en jeu d’un rapport de domination – soumission, où les règles s’offrent comme ingrédients (ce sont des exemples de Forderung et de Behauptung : voir ces notions sur ce site). Au pire, un patient qui ne se « soumettrait » pas à ces règles serait considéré comme inanalysable, ou relèverait d’une contre-indication pour la psychanalyse, ou serait diagnostiqué cas-limite ou psychotique.

Pour exemple, le genre de phrase : « Il attaque / transgresse le cadre »… qui déplace la question du seul côté du patient.

Deux commentaires :

  • Nous sommes loin d’une position freudienne où la psychanalyse serait à réinventer avec chaque patient selon, non pas un cadre imposé dans lequel le patient doit s’inscrire, mais selon un jeu de scènes psychiques et le temps requis afin qu’un contact s’établisse entre elles ;
  • Et l’impératif du cadre empêche de se demander si le patient ne s’empare pas d’une règle pour en faire le lieu où il pourra répéter quelque chose de sa problématique, c’est-à-dire si les règles ne deviennent pas des éléments qui lui permettent de répéter et de rejouer une part de son histoire, soit l’instauration de la névrose de transfert (ce que réfute donc le « Il attaque le cadre ! », en fait et surtout le mien !)

2 – Formation du cadre = formation du symptôme : le cadre comme le symptôme (ou encore le cadre du fantasme) s’offrent comme formation de compromis : le pulsionnel pourra se manifester à l’intérieur de digues (« tu ne jouiras que dans mes limites », « pas de ça entre nous », etc., sous couvert de règles de la psychanalyste et non du psychanalyste), les fameux contenants, ce qui est souvent l’occasion de phobies au cours de l’analyse, voire de phobies à deux ou de réactions thérapeutiques négatives, ou de zones psychiques qui resteront ainsi hors analyse.

Le cadre est le symptôme de l’analyste qui va se redoubler d’un symptôme à deux (repérables dans certaines variations ou aménagements du cadre ou du symptôme). Car le cadre peut devenir la justification pseudo technique ou pseudo scientifique de ce que l’analyste peut supporter ou entendre, c’est-à-dire aussi de ce que sa névrose lui permet d’accueillir ou pas. Ce serait un mode de résistance au transfert.

3 – Le transfert me prend en mon symptôme : c’est de là que j’écoute et que j’entends. Mon symptôme contient l’excitation de l’autre qui pourrait me déborder (un bel exemple, à partir du poème de Freud à Fließ, serait la façon dont Freud endigue la sexualité féminine). En séance, les théories ou convictions a priori sont des symptômes – cadres, de même que le point de vue unique, etc. : « ne pas être touché ou déplacé, migré ».

Ou encore : « la réaction de confiance excessive dans la méthode » pour l’analyste, reçoit en écho la « réaction thérapeutique négative » du patient.

4 – Le cadre devient une limite, mon pare-excitations (voir les cas dits inanalysables, la supposée incurie de l’homosexualité, etc.) : il limite ma réception et mon excitabilité (le danger de mon excitation, etc.)

L’analyste serait tel Ulysse : pour entendre sans risques le chant des Sirènes et les contempler, il s’enchaîne au mat de son cadre, sa théorie ou sa technique, se ligote et se bouche les oreilles : il va pouvoir ainsi satisfaire son désir voyeuriste ou incestueux, son désir de Sirènes qui, du coup, restera non analysé. Ce qui vient instaurer un tout autre cadre pour l’analyse, un cadre fantasmatique auquel la Sirène s’oppose ou au contraire, adhère… mais il n’y aura pas de perlaborations. Sinon à convoquer le surmoi qui vient faire immixtion sous couvert de règles (l’abstinence par exemple), ou de technique, ou encore sous la forme d’Idéal institutionnel.

La topique de l’analyste, et son degré d’élaboration, organise l’espace de la séance (voir les deuxièmes cures, que ce soit pour ce qui n’a jamais été dit, ou la question du temps interne du patient, de l’analyste, etc.)

5 – L’Idéal analytique (ou de l’analyste) serait donc un cadre désymptômatisé, qui ferait fonction de contenant non-clos pour les deux protagonistes : c’est-à-dire qu’il deviendrait, non plus une digue, mais un lieu, une scène, un espace d’accueil sur le mode de l’espace de jeu. (Espace renvoie, ici, au fameux « Psyché est étendue, mais n’en sait rien »).

6 – Le cadre de l’analyste, lorsqu’il n’est pas analysé par lui, est la répétition, la reproduction, c’est-à-dire le transfert de son vécu du cadre de sa propre analyse (répétition de sa névrose de transfert comme cadre). L’exemple ici est celui de « la règle fondamentale » : chacun a la sienne, ou bien répète-t-il celle qu’il a reçue ? Toujours la même ou bien son énoncé le surprend-il selon les patients ? En tous cas, il y a ici la possibilité d’un tiers inclus dans la séance, mon analyste et l’histoire de mes transferts.

Un exemple :

Une jeune femme se plaint de l’insupportable rapport sexuel que les hommes lui imposent (notamment, lorsqu’elle demande un « câlin »), trouvant cela « dépersonnalisant » (on pourrait dire qu’à son attente d’amour répond une demande sexuelle objectifiante). L’exemple est classique, mais l’analyste pourrait prendre bien des voies à partir de ce fait, selon ses adhésions internes (ses cadres théoriques, cliniques et personnels), cadres internes qui, notons-le, vont organiser des buts ou des représentations-but pour l’analyse, c’est-à-dire des dimensions contre-transférentielles d’emblée. Pour exemple :

  • la sexualité génitale doit supplanter la sexualité infantile, ou dit autrement, la sexualité vaginale doit remplacer la sexualité clitoridienne (remplacement posé comme un but de l’analyse) ;
  • voici un cas de frigidité, d’hystérie, d’homosexualité refoulée, etc. (qui définissent un projet thérapeutique) ;
  • il n’y a pas de rapport sexuel, de toutes façons (a priori théorique orientant la cure vers un deuil pour un « désêtre »). Etc.

Si nous laissons jouer (play) et donc se développer le mouvement psychique de la patiente, en suspendant tout jugement, et donc tout cadre interne (exemple de neutralité), lui laissant ainsi le temps de déployer ses élaborations en deçà de sa plainte (en se gardant de « comprendre » ce qu’elle dit), et acceptant de se laisser « toucher », nous pourrions entendre ceci :

1 – ce que désigne cette plainte, c’est que l’acte sexuel exigé attaque sa sexualité infantile et son auto-érotisme, en lui imposant un objet auquel elle devrait se soumettre (en accord avec les exigences culturelles et bien des théories psychanalytiques). Il lui est donc demandé ou exigé de renoncer à son auto-érotisme (le refouler), à sa sexualité infantile, à ses théories sexuelles infantiles, et déplacer son intérêt et ses investissements sur cet objet. Soit un deuil. Pour la dédommager, lui est-il promis un plaisir qui n’est pas le sien, élaboré selon une fantasmatique masculine. En « échange » d’une promesse de satisfaction de sa demande d’amour (notons ici que la demande d’amour concerne le « tout » d’un sujet, là où la réponse des hommes qu’elle fréquente morcelle et n’investit que des fragments de son corps : c’est la projection de la théorie masculine qui fétichise un élément du corps – le pénis – sur le corps de la femme, et qui est la source d’un découpage de blasons, tels que fesses, seins, etc.). De plus, elle se doit de devenir l’objet des théories sexuelles infantiles et de la sexualité de l’autre, l’incarner (selon une liste toute faite : être la femme de, avoir un enfant, etc., autant d’objets dans lesquels son auto-érotisme est sensé trouver des substituts).

2 – Puis l’on observe ceci dans un second temps : elle est prise d’inquiétude, soit d’avoir le sida, soit d’être enceinte (la complaisance somatique joue à plein avec, par exemple, les retards de règles). C’est-à-dire que l’objet est déplacé (ce qui est un premier soulagement mais l’angoisse et la menace restent, elles y sont toujours représentées) : l’objet menaçant n’est plus externe (le désir et le sexe de l’autre), il est devenu interne tout en restant étranger (l’autre en soi, un corps étranger), répétant la soumission passive mais dans un registre interne. Mais par rapport à l’homme, cela fait tiers : ces objets d’angoisse que le moi interpose permettent la discussion et la négociation dans la relation quant à la menace (le conflit n’est plus dans la relation, mais interne), tout en sauvegardant l’auto-érotisme.

3 – Un temps suivant présente ceci : le désir de réparer un homme (homosexuel), ce qui à la fois :

  • permet de satisfaire sa tendresse infantile et son auto-érotisme ;
  • et de s’approprier puis d’inventer la fonction de son sexe, en accédant à une position active.

En fait, ce qui se déroule peu à peu, c’est la liaison progressive par l’auto-érotisme et la tendresse infantile de la sexualité génitale, élaboration qui ne fut pas faite jusqu’ici (puisque était réclamé le refoulement de l’un par l’imposition de l’autre).

Au premier temps, cette patiente pouvait conclure et soutenir qu’ « il n’y a pas de rapport sexuel ». Lacan, en lançant cette formule, voulait dire que s’il y a bien du sexuel, c’est du côté du rapport que cela manque. Ce qui est embarrassant ! Car, soit l’on tombe dans l’intersubjectif, soit l’on pose une impasse radicale comme loi, sans se questionner sur les bénéfices secondaires que l’on va y trouver ou que, ainsi, l’on préserve.

Nous ne suivrons pas cette voie propre à Lacan. En revanche, ce qui est plus évident, plus audible dans le quotidien des séances, c’est qu’il n’y a pas de rapport entre l’auto-érotisme, la sexualité infantile et la sexualité génitale, qui ici entraient en conflit, et l’on pourrait penser que c’était sa sexualité infantile qui lui faisait dire : « il se masturbe en moi, mon vagin remplace sa main, je ne suis qu’une main, un objet pour lui », ou encore : « il n’y a pas d’amour, les hommes ne savent pas aimer », à entendre au sens où rien ne vient satisfaire la tendresse infantile.

Il n’y a pas de rapport sexuel si on évacue l’auto-érotisme, la sexualité infantile et la tendresse infantile au profit de la seule génitalité tant ce sont des registres psychiques totalement différents (et non pas s’inscrivant dans une linéarité génétique ou développementale), et s’il n’y a pas de travail de liaison (du génital par l’infantile), c’est-à-dire de perlaboration (qui est barrée par la soumission réclamée par l’éducation, le surmoi et certaines théories psychanalytiques) ; car cette liaison sera ce qui permet d’introduire du Vorlust (les fameux plaisirs préliminaires qui reprennent les satisfactions de la sexualité infantile, sources de jouissance), là où il n’y avait que du Endlust (le plaisir terminal de l’orgasme qui vient achever la jouissance).

Il est remarquable de voir comme l’Endlust (produit par l’éjaculation orgastique) prime chez l’homme, renforcé par la croyance en un seul organe génital, le pénis, même dans les théories. Une telle adhésion théorique vient donc entraver ce parcours élaboratif. Si un analyste est pris dans ce genre d’adhésion « théorique » (en fait, adhésion à ses théories sexuelles infantiles), il impose aux patients un cadre qui ferait de la cure quelque chose que l’on pourrait résumer ainsi : « Mon auto-érotisme contre le tien, ma sexualité infantile contre la tienne, mon génital contre ton infantile, etc. »

Le forçage théorique serait le contre-transfert de par sa visée thérapeutique, répétant la problématique même de la patiente (soigner) ce qui serait clore l’auto-érotisme en donnant du fantasme pour compenser et réparer la perte de son auto-érotisme, ce qui répéterait en fait cette perte et effacerait la dimension créatrice de l’auto-érotisme. C’est « oublier » que « ce plaisir qui s’engendre lui-même » est le moyen d’intégration progressive d’objets, du jeu, etc., c’est-à-dire un acte majeur de la vie psychique et de la cure.

L’idéal thérapeutique (qui est de l’anti-psychanalyse : « qu’il, elle, apprenne à… ») serait un « soigner = coïter », ou plutôt un coïter ses patients sous couvert de soins (le soin comme pseudo tendresse infantile, pseudo – comme proton pseudos de toute thérapie – n’aurait en fait qu’une fonction séductrice et incestueuse sur le mode de la confusion des langues), quand l’idéal interprétatif ne peut être atteint. Cela réclame de ne pas s’identifier à son moi thérapeutique, se refuser comme objet de satisfaction hallucinatoire pour le patient, ce qui colmate et assourdit ce qui vient en séance.

Mais ce refus réclame un préliminaire pour l’analyste : se défaire de son orthopédie interne, c’est-à-dire de ce qui vient faire cadre ou digue, afin de tenter de faire lieu pour le libre jeu des scènes psychiques : tenter, car tout cela est une visée idéale, et qu’entre le dire et l’agir ou l’être parfois, tenter qu’il y ait un espace où les dimensions psychiques de l’analyste et de l’analysant puissent s’inscrire.

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5 réponses à Joël Bernat : « Quelques réflexions sur la notion de cadre et ses conséquences »

  1. BERTHOMIEU dit :

    Très bel article encore, merci à son auteur.

    Il semblerait que les psychanalystes soient de plus en plus souvent amenés à entendre des jeunes hommes se plaindre des femmes exigeant des rapports sexuels en lieu et place d’un « courant plus tendre » qui fait défaut. Et la tendresse …!?

    Les anthropologues pourraient-ils nous aider à décrypter les nouvelles tendances de ces jeunes qui se qualifient d' »asexuels » dans nos sociétés dites modernes…?

    • Joel Bernat dit :

      Bonjour et merci !
      voici de bonnes observations et donc des questions a élaborer ! En effet, l’on parle de plus en plus des « asexuels » du fait de la médiatisation, mais cela existe depuis bien longtemps (par exemple, dans les carrières religieuses – en théorie…). Quant à la question de la tendresse, elle est bien mise à mal par les exigences de virilité ou encore l’impact des vidéos pornos qui implantent des modèles sexuels normés où les sentiments sont exclus.
      Si vous avez des idées sur tout cela, vous êtes la bien venue !
      merci !
      JB

      • Berthomieu dit :

        Pour la question de cette revendication d' »asexualité » comme rejet d’une norme (qui le devient du même coup) ou bien comme image identitaire juvénile, je n’ai que des questions qu’il me faudrait approfondir sans doute toujours du côté des non analystes observateurs de nos sociétés : je pense à D. Le Breton,et à bien d’autres…
        Pour en revenir à la question du cadre, il n’y a pas que le psychanalyste de l’analyste qui est convoqué comme tiers en séance, mais parfois l’institut de formation tout entier, je parle là de celui de l’analyste, surtout lorsque l’analyste n’a pas encore achevé son parcours du combattant afin de gagner les galons de l’agrément des pairs formateurs. Quelle oreille, même flottante, peut écouter quand l’esprit est à l’écriture (!) d’un autre discours en parallèle …

      • Joel Bernat dit :

        Bonjour !
        c’est toute la difficulté du vécu de la supervision : que ce ne soit pas quelque chose qui répète un regard surmoïque (le superviseur n’est plus vécu, en ce cas, comme discutant mais comme surveillant par exemple, c’est une position infantile), ni un corps étranger dans la psyché de l’analyste (qui à ce moment-là réciterait et plaquerait une parole qui n’est pas la sienne). Mais il y a le poids institutionnel, en effet, et donc, disons que cet aspect du parcours de formation réclame une tranche d’auto-analyse ! Il y a aussi cet enjeu de l’agrément…
        et plein de choses !

  2. Berthomieu dit :

    Bonjour et merci de votre réponse.
    Continuez à nous faire travailler …

    M. B

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