Conférence faite au colloque Jeu, compétition et pouvoir, organisé par le CREG (Centre de Recherche et d’Études Germaniques) le 20 septembre 2010 à l’Université du Mirail Toulouse. Publiée in « Du jeu aux en-jeux » in Jeu, compétition et pouvoir, F. Knopper & M. Coutchillac dir., coll. “De l’allemand”, L’harmattan 20.
Résumé : Notre rapport au monde – et à l’autre en général – résulte des élaborations successives de nos problématiques, produisant à leur tour, une vision-du-monde (Weltanschauung) personnelle. Ces élaborations se font en partie sur une scène psychique très particulière, celle du jeu, et ce depuis l’enfance. En effet, c’est très tôt que nous sommes aux prises avec l’altérité, c’est-à-dire la question du même et de l’autre, de la différence. Cette question se met en scènes et en actes sous diverses formes, notamment celles du pouvoir, de la compétition ou de la rivalité, autant de formes de ce que serait un jeu « adulte ». Mais ces formes « adultes » résultent en fait d’un échec d’élaboration et donc de faillites du processus du jeu.12.