Simone Decobert : « Note sur la notion de cadre »

L’auteur s’interroge sur le sens de l’apparition tardive du terme de cadre dans le vocabulaire psychanalytique. Peut-on y trouver la figuration d’un besoin de limites collectivement ressenti par les analystes, après la disparition de S. Freud et après les conflits théoriques ou groupaux des sociétés psychanalytiques ? Le cadre offre-t-il une représentation possible de ce que les analystes peuvent et doivent mettre en commun pour assurer, au travers du groupe, leur identité de psychanalyste ? In Journal de la psychanalyse de l’enfant, n° 2, Le cadre, Paris, Le Centurion, 1986, pp.32-41.

Dans un numéro traitant du cadre en psychanalyse d’enfant, il nous est apparu qu’il n’était pas inutile de passer en revue les différentes positions théoriques concernant le cadre psychanalytique en général.

Est-il intéressant de se demander pourquoi l’expression de la notion de « Cadre » apparaît tardivement dans le vocabulaire de la psychanalyse ? Y a-t-il une histoire à prendre en considération de la même façon que R. Roussillon (1) a décrit une préhistoire du cadre qu’il sous-titre par la formule « Du baquet de Mesmer au baquet de Freud ». Il estime justifiée une réévaluation après coup de la préhistoire du cadre… alors pensée… non seulement comme une évaluation factuelle, mais comme la construction progressive du modèle du rêve-cadre. On voit qu’il reprend là les idées d’auteurs contemporains qu’il cite (J. Laplanche 1980 (2). A. Green 1979 (3). M. Fain et D. Braunschweig (1975) (4) démontrant que le modèle de l’appareil psychique, selon le chapitre VII de L’Interprétation des rêves, et celui du cadre psychanalytique, sont organisés conjointement par un même modèle : celui du rêve. Dans la décennie précédente, ce fut surtout D.W. Winnicott (5) qui attira l’attention, sinon sur le cadre, du moins sur le setting (1956) en le définissant comme la somme de tous les détails de l’aménagement du dispositif thérapeutique. Pour les analystes de notre génération c’est J. Bleger (6) qui propose la définition de la situation analytique à partir de la notion de cadre, dans son rapport avec le processus. Il précise que la situation psychanalytique est l’ensemble des phénomènes inclus dans la relation thérapeutique entre l’analyste et le patient, situation qui comprend le processus, ensemble de variables décrit très précisément par S. Freud, et le non-processus, c’est-à-dire le cadre psychanalytique comme condition nécessaire à la création du processus analytique.

On sait que les écrits de S. Freud n’envisagent pas le cadre mais la méthode de la psychanalyse, bien que la notion d’un ensemble de règles éprouvées (c’est-à-dire de cadre) soit partout sous-entendue.

Dans l’article inaugural du recueil La technique psychanalytique (1) un texte de 1904 anonymement rédigé par S. Freud pour un livre de L. Loewenfeld et J.-F. Bergmann (8) l’auteur décrit « la méthode particulière de psychothérapie que Freud pratique et à laquelle il a donné le nom de psychanalyse ». Renonçant au procédé cathartique, S. Freud montre qu’on peut « élargir autrement » le champ de la conscience. Puisque les idées refoulées sont des dérivés de structures psychiques refoulées (pensée ou émois instinctuels) et des déformations de ces structures par suite de la résistance contre leur reproduction, il propose une autre technique, un procédé qui, pour être thérapeutique, devra faire appel à la libre association des idées : la règle fondamentale en tant qu’expression des « idées involontaires, ordinairement classées comme perturbatrices ». Ce procédé permet de passer des associations au refoulé, des déformations aux matériaux déformés, et d’arriver, sans l’hypnose, à rendre accessible au conscient, ce qui, dans le psychisme, demeurait inconscient.

Ce procédé implique certaines règles, lesquelles ne sont qu’apparemment arbitraires : ne pas chercher à influencer le malade, le faire étendre commodément sur un divan, éviter les contacts, éviter tout autre procédé rappelant l’hypnose, procéder à la manière d’un entretien entre deux personnes en état de veille, dont l’une se voit épargner tout effort musculaire, toute impression sensorielle pour ne pas détourner son attention de sa propre activité psychique.

On voit ici comment ce que nous appelons aujourd’hui le cadre est conçu pour engendrer le processus et engendrer, au travers du transfert, la possibilité d’interpréter, c’est-à-dire « d’extraire du minerai des idées fortuites, le pur métal des pensées refoulées » (S. Freud).

On retrouve là les propos de S. Freud sur l’origine de la technique de l’interprétation tels qu’ils sont présentés dans la Science des rêves (1900) considéré comme le premier livre d’initiation à la technique. (Être capable d’analyser ses rêves représentant une condition essentielle requise pour la pratique de l’analyse.)

Plutôt que de relever le catalogue des écrits techniques de S. Freud pour y suivre la description sous-jacente de la notion de cadre qui n’a d’ailleurs pas varié, on pourrait souligner un des caractères communs à ces écrits : la prudence avec laquelle S. Freud s’abstient de rédiger et de publier les règles et les précisions de sa technique d’interprétation. Certes, cette réticence relève d’une précaution contre un abus d’utilisation pour des incompétents qui négligeraient par exemple la pratique des conditions de base, ou plus tard, la nature du transfert découvert dans « Dora » et devenu la pierre angulaire de la méthode. Mais, dès le départ S. Freud a la position qu’il explicitera en 1928 à S. Ferenczi à propos de ses conseils sur la technique, dans lesquels il redoute le manque de souplesse des « élèves trop dociles » : « Les conseils sur la technique que j’ai écrits il y a longtemps ont essentiellement un caractère négatif. J’ai considéré qu’il fallait avant tout souligner ce qu’on ne doit pas faire, et mettre en évidence les tentatives capables de contrarier l’analyse. J’ai négligé de parler de toutes les choses positives qu’il faudrait faire et en laisser le soin au tact dont aujourd’hui vous entreprenez l’étude. Il en résulta que les analystes dociles ne saisirent pas l’élasticité des règles que j’avais formulées, et qu’ils y obéirent comme si elles étaient taboues. Il convient de réviser tout cela sans toutefois, il est vrai, supprimer les obligations dont j’ai parlé. »

Dans l’article « Le début du traitement » (in La technique psychanalytique, p. 80) il justifie le cérémonial des séances (honoraires, horaires, comportement, etc.), comme conditions du traitement et compare l’acquisition de la technique à celle de la technique du jeu d’échecs. « Ce n’est qu’en étudiant assidûment la façon de jouer des maîtres en la matière que l’on peut combler les lacunes de son instruction. Les règles auxquelles reste soumise l’application pratique du traitement analytique comportent les mêmes restrictions. »

En 1904, il a d’ailleurs écrit à A. Adler (Minutes, tome I, p. 253), après avoir dissous la société du mercredi, que la démarche individuelle de l’apprenti psychanalyste ne peut être arbitraire, car elle est forcément limitée par l’existence de règles éprouvées, et dans ce cas « il n’y a aucun doute que la méthode psychanalytique peut être apprise », ce dont doutait A. Adler.

Écrit anonyme, réticence à rédiger les règles, tout en exigeant le respect des limites éprouvées, n’empêchent pas de sous-entendre l’existence d’une notion de cadre – au contraire.

En 1908, sous la pression de la démographie croissante des jeunes analystes, S. Freud avait arrêté un projet d’exposé systématique de sa technique. Il en parle dans les six mois qui suivent à K. Abraham, à S. Ferenczi, à C. Jung. Mais l’article ne sort pas et, en 1909, S. Freud se propose d’écrire un « petit mémorandum de maximes et de règles techniques ». Nouvel échec du projet, repris encore l’année suivante, et finalement jamais réalisé. Une demi-douzaine d’essais sur divers aspects de la technique paraissent entre 1910 et 1915[1]. Ce furent en fait des précisions importantes sur le processus, qui ne traitent pas de ce que nous appelons le cadre. Par exemple, à partir du Congrès de Nuremberg (1910), S. Freud insistera sur le contretransfert, sur la nécessité de l’analyse personnelle préalable, puis celle d’une auto-analyse permanente. On sent que dans tout ceci, S. Freud cherche à définir pour les deuxième et troisième générations montantes des jeunes analystes, ce que c’est qu’un psychanalyste, et à préserver celui-ci des effets pervers de l’expansion démographique au sein de la profession.

Pour les générations suivantes et actuelles, la maladie et la disparition du fondateur, les ruptures célèbres, les conflits locaux et internationaux dans les sociétés psychanalytiques, les scissions, les surenchères à la pureté freudienne, ont relayé les conflits premiers autour du rôle de l’existence de la sexualité infantile, et multiplié les formes de dissidences ou les écarts doctrinaux, en créant moins de stimulation à la découverte que d’insécurité au niveau de l’identité du psychanalyste. Ceci d’autant plus que certains problèmes de technique, posés par exemple par S. Ferenczi, restent aujourd’hui encore au centre des préoccupations des psychanalystes (voir S. Ferenczi 1932, Confusion de langue entre les adultes et l’enfant). De même, pourrait-on situer l’impact des thèses de W. Reich, M. Klein, H. Hartmann, J. Lacan, etc.

Au travers des divergences théoriques, finalement, les psychanalystes contemporains semblent être à la recherche de leur identité, ce qui ne paraît pas indifférent par rapport à l’apparition récente de la notion de cadre. Le cadre a-t-il suppléé au risque file « manque de tact » ou au « caractère mystique du tact » chez les débutants ? ou bien a-t-il été utile à matérialiser les « besoins de limites » dans la dynamique interne du groupe des analystes contemporains ?

La situation professionnelle semble avoir été très différente dans le cas des croyants de la première génération et dans le cas de ceux qui sont issus de ces premiers disciples sacrés. Ces successeurs n’ont pas eu à s’identifier au génie méconnu, prenant des risques extraordinaires vis-à-vis de l’opinion scientifique mondiale. Mais ils ont eu à connaître les ruptures retentissantes (avec A. Adler, avec C. Jung, avec O. Rank) au cours de conflits où s’intriquaient les aspects personnels et les aspects théoriques, et à découvrir enfin que l’identité du psychanalyste est un moyen de définir la destinée du mouvement psychanalytique. S. Lebovici, dans l’ouvrage L’identité du psychanalyste (9) 1979, montre l’exigence freudienne du dévouement à « la chose », c’est-à-dire à la doctrine débarrassée des scories des inévitables conflits personnels, eux-mêmes annonciateurs de ruptures doctrinales, mais aussi à « la cause » qu’il faut protéger et retrouver dans sa pureté, en dépit de mouvements culturels qui trop souvent la dénaturent. Ceci s’appuie, dit S. Lebovici, sur ce que la « chose » a de fondamental et d’invariant, nous ajoutons : le cadre offre une des représentations possibles de ce qui peut être mis en commun, en figurant un idéal de groupe (D. Anzieu) ou un objet-groupe (J.-B. Pontalis) pour ceux qui se réfèrent à un même corpus scientifique.

En effet, lutter contre les forces de rupture du groupe des descendants de S. Freud, passés ou actuels, maintenir l’identité de ce groupe et maintenir l’identité de chaque analyste au sein de ce groupe, nous renvoie, semble-t-il, aux besoins qu’ont eus les analystes de définir les limites et d’aboutir à verbaliser sous la forme d’un besoin du groupe la notion de cadre. Celle-ci devient alors un des éléments susceptibles de nous sortir de la structure de la rupture ou de la transaction psychotique au sein des groupes professionnels – en nous plaçant bien au-delà des réactions à la psychopathologie des uns ou des autres (ou de S. Freud, en son temps) et au-delà des relations œdipiennes des fils caractériels vis-à-vis des pères, au-delà des clivages visant l’évitement œdipien.

Si J. Laplanche et R. Roussillon ont pu parler du baquet de S. Freud, c’est parce que le « dispositif-cadre » concrétise la structure libidinale du groupe, ou encore ce que R. Kaës (1976) (10) définit comme l’appareil psychique groupal. La définition et l’acceptation d’une description commune du cadre ont contribué à la description des limites nécessaires et suffisantes aux groupes des analystes pour se reconnaître entre eux et pour s’assurer de leur identité de psychanalyste. « Le cadre commence toujours par être le lien de concrétisation ou de figuration de ce qui sera secondairement dégagé comme potentialité psychique » (R. Roussillon, p. 1.373).

Aussi retiendrons-nous le propos de J.-P. Caillot et G. Decherf (11) écrivant : « Cet espace d’invariants arbitraires qu’est le cadre, est aussi un espace transitionnel entre l’espace des réalités corporelles, psychiques et sociales d’une part, et l’espace symbolique d’autre part. Cet espace transitionnel est ambigu, car il appartient simultanément à deux ordres de nature différente, l’ordre du réel et l’ordre du symbolique. »

Aussi bien, les conclusions du symposium sur l’identité du psychanalyste rapportées dans Les leçons du passé en 1979 (par S. Lebovici, p. 167) ont montré que celle-ci dépend à la fois : de l’identification conflictualisée à des hommes, des psychanalystes, et finalement à S. Freud, et de la continuité de l’expérience vécue, fondée sur le narcissisme, qui permet l’identification déconflictualisée à la théorie psychanalytique, par une introjection continue, aux – limites – de – la – réalité – extérieure – et – du -travail – d’élaboration – de – nos – représentations. Cette introjection des limites relève de l’adhésion commune à ce qui constitue ; ou symbolise le cadre, et l’introjection du cadre est une fonction à rajouter aux fonctions du cadre décrites par J.-P. Caillot et G. Decherf. Elles sont : – la fonction contenante, ou fonction de contenant maternel, mise en rapport avec le vécu primitif par J. Bleger qui fait du cadre le dépôt de l’institution familiale la plus primitive ; – la fonction limitative du cadre, symbolique de la limitation de l’omnipotence et de l’interdit de l’inceste ; – la fonction symboligène du cadre, dont l’établissement permet le passage de l’identité groupale à l’identité individuelle.

II est nécessaire ici de montrer qu’au sein de la théorie et de la pratique, le rapprochement de la notion de groupe et de la notion de cadre n’implique pas une modification du cadre. Au « contraire, il paraît important d’insister sur le fait que les variations techniques des situations thérapeutiques, psychanalytiques du groupe ou de l’enfant sont destinées à maintenir le cadre, à le faire accepter, pour engendrer le processus psychanalytique, lorsque les conditions d’indications sont particulières (thérapie ides psychoses, thérapie infantile, thérapie de groupe). S. Freud avait lui-même opposé à S. Ferenczi que la technique ne peut varier qu’à l’intérieur des limites et du respect de la méthode psychanalytique, ce qui est déjà une façon de définir le cadre. En partant de cette idée de maintenir le cadre pour créer le processus, peut-être pourrait-on recentrer le conflit historique entre A. Freud et M. Klein, et montrer que leur différend portait sur le cadre et non sur le processus. Il faudrait alors tenir compte du fait que A. Freud – comme son père – définissait le transfert, non seulement par la répétition d’un vécu instinctuel et affectif conflictuel, mais aussi par la possibilité ou l’impossibilité pour le patient, de concevoir l’utilisation du transfert en tant que moteur de la cure, ce qui sous-entend chez A. Freud, la crainte, dans le cas de la psychanalyse de l’enfant, de ne pouvoir faire saisir à celui-ci, et accepter, les bases de la dynamique du travail de transformation, but du transfert, et d’altérer ainsi les conditions fondamentales de l’analyse au niveau du cadre, donc de la possibilité de processus.

  1. Klein au contraire ne pense à aucun moment prendre le risque d’altérer les règles fixées par S. Freud pour engendrer le processus analytique, et se considère, par l’intermédiaire des conventions implicites du jeu de l’enfant, dans une situation thérapeutique analytique vraie, c’est-à-dire celle où le cadre induit la dialectique du processus et du transfert.

Bibliographie

(1) ROUSSILLON R., Du baquet de Mesmer au « baquet » de S. Freud, Premières réflexions sur la préhistoire du cadre psychanalytique R.F.P. tome XLVIII, n° 6, Paris, PUF, 1984.

(2) LAPLANCHE J., La situation psychanalytique. Le psychanalyste et son baquet in Psychanalyse à l’université, t. 5, n08 19-20. Éd. Réplique, 1980.

(3) GREEN A., Le silence du psychanalyste, Topique, n° 23, Paris, PUF, 1979. L’analyste, la symbolisation et l’absence dans le cadre analytique, Nouvelle revue de psychanalyse n° 10, Paris, Gallimard, 1974.

(4) FAIN M., BRAUNSCHWEIG D., La nuit et le jour, Paris, PUF, 1975.

(5) WINNICOTT D. W., La préoccupation maternelle primaire, collected papers through pediatrics to psychanalysis London Tavistock publication 1958.

(6) BLEGER L., Psychanalyse du cadre psychanalytique in crises, ruptures et dépassements, Paris, Dunod, 1979.

(7) FREUD S., La technique psychanalytique, Paris, PUF, 1953.

(8) LOEWENFELD L., BERGMANN J.F., in Freud S., Ges – Werke -vol. V, Wiesbaden 1904.

(9) LEBOVICI S., in Joseph E. et Filocher D., L’identité du psychanalyste, Paris, PUF, 1979.

(10) KAES R., L’appareil psychique groupal, Paris, Dunod, 1976.

(11) CAILLOT J.-P., DECHERF G., Thérapie familiale et paradoxalité, Paris, Éd. Clancier Guennadi, 1982.

Note [1]

  • 1910 : La psychanalyse dite sauvage (danger de l’application des théories par ceux qui ne sont pas formés).
  • 1911 : Le maniement de l’interprétation des rêves en psychanalyse.
  • 1912 : La dynamique du transfert.
  • 1913-1915 : Conseils aux médecins sur le traitement analytique (la question de l’état psychique de l’analyste pendant son travail).
  • 1913 : Le début du traitement.
  • 1914 : Remémoration, Répétition, Élaboration.
  • 1915 : L’amour de transfert.

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2 réponses à Simone Decobert : « Note sur la notion de cadre »

  1. bouquet marie dit :

    Sublime et nécessaire \ »inactualité\ »de la psychanalyse !Même si je n\’ai pas pu m\’empêcher de sourire à \ »éviter les contacts\ »…Merci pour cet article.MB

    • Joel Bernat dit :

      Et oui, il y a tellement de psys qui théorisent, comme disait Freud, selon leurs « préférences pulsionnelles », que pour certains la phobie du contact se déguise en règle… Et comme le disait aussi Freud, il y a à se demander si le métier (de psy) n’est pas une façon, pour certains, d’y cacher leur névrose… Il y a de quoi méditer !
      merci du commentaire et prenez soin de vous en ces temps particuliers !
      amicalement
      JB

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