Texte revu et corrigé paru en partie dans Joël Bernat, Transfert et pensée (La transmission de pensées en psychanalyse), collection « Perspectives Psychanalytiques », L’esprit du temps – P.U.F., octobre 2001, et dans Le mouvement psychanalytique, 2002, n° 8, T. IV, L’Harmattan.
- 1 – Histoire de la notion et dissidences
- 2 – Clinique et psychopathologie de la vision-du-monde
- 3 – Les visions-du-monde dans les théories analytiques
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Remarque de traduction-interprétation : votre passage avec la citation référée en note 14 % Lettre à Fliess du 12.12.1897, ancienne traduction années 1950 « retour à Freud » / et nouvelles traductions 2006, texte plus exact: il n’y a pas de « sujet » chez Freud (pas de « par le sujet » dans votre texte!)! Le « sujet » en psychanalyse française est une notion lacanienne qui interprète Freud avec Lacan. Nouvelle traduction du passage que vous citez (p. 364, Lettres à W. Fliess, puf, 2006) : « L’obscure perception interne de son propre appareil psychique suscite des illusions […] ». Texte en allemand Briefe an Wilhelm Flieβ (hrsg: Moussaieff Masson), Fischer, 1986, S. 311 : „Die unklare innere Wahrnehmung des eigenen psychischen Apparates regt zu Desillusionnen an, die natürlich nach auβen projiziert werden und charakteristischerweise in die Zukunft und in ein Jenseits“.
Merci Roseline ! et en effet, la notion de sujet est bien française, et bien avant Lacan.