Friedrich Nietzsche : le psy et le mépris d’autrui

§  15 : « Casuistique de psychologue »

 « Celui-ci connaît les hommes : pourquoi donc les étudie-t-il ?

« Il veut obtenir sur eux de petits avantages, ou même des grands, – c’est un homme politique !…

 « Celui-là connaît aussi les hommes : et vous dites qu’il ne veut rien en tirer pour lui-même ; c’est dites-vous, un grand « impersonnel ».

 « Voyez donc de plus près ! Peut-être veut-il même un avantage encore pire : se sentir supérieur aux hommes, avoir le droit de les regarder de haut, ne plus se confondre avec eux.

 « Cet « impersonnel » méprise les hommes : et le premier est de l’espèce plus humain, quoi que puisse en faire croire l’apparence. Il se place du moins en égal, il se place au milieu… »

 § 17

« C’est aux âmes les plus spirituelles, en admettant qu’elles soient les plus courageuses, qu’il est donné de vivre les tragédies les plus douloureuses : mais c’est bien pour cela qu’elles tiennent la vie en honneur, parce qu’elle leur oppose son plus grand antagonisme. »

 

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